Le train des dépenses va bon train

Après l’urbaniste éclairagiste illusionniste Vallet, qui avait dilapidé 1,5 M€ dans la rénovation de l’éclairage public ( en bon état ) remplacé 6 ans plus tard par le rugbyman développeur visionnaire Tonon, voilà le médecin conseil propagandiste Prorel qui vient nous ouvrir les yeux dans le mensuel Ensemble de février sur l’avenir radieux qui s’ouvre aux Salonais. Avant eux la torpeur, avec eux le dynamisme, les lendemains qui chantent. Par quel miracle ! Toujours les mêmes grosses ficelles pour qui n’a pas la mémoire courte : on augmente la taxe des ordures ménagères de 40% en 2002, on la baisse de 30% en 2005 et le tour de passe passe est présenté comme un exploit même si la taxe reste supérieure de 16% à celle des villes de la même strate démographique.

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Le COSEC ( complexe sportif ) des Canourgues voit son coût augmenter : de 1,5M€ au départ, à 2,5M€ en fin de réalisation. C’est aussi un exploit justifié par les mêmes arguties qu’utilisait Mr. Vallet : « adaptation des programmes en cours d’étude… ». Cela démontre au passage la nullité des cabinets d’études amis sur lesquels ils s’appuient pour prendre leurs décisions, moyennant quand même de substantiels honoraires.

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Une hausse de 70%, dans une ville fauchée, c’est du banal, de Vallet à Tonon, çà choque peu de monde, pourvu que ce soit du visible et du somptuaire.mUNICIPALES Salon 2008

Avec de tels gestionnaires, on comprend pourquoi notre pays va si mal avec de plus en plus de jeunes au chômage. La dette de 2000 milliards €, des déficits publics chroniques, auxquels les Français sont de plus en plus sensibles. Mr Prorel n’en a aucune conscience, dans une ville qui dépense 20% de plus que celles qui lui sont comparables. On est invité à admirer, à s’agenouiller devant les gaspilleurs et leurs monuments de prestige avant de se faire vider les poches pour régler la note.

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Si Salon et les Salonais s’étaient réveillés cela se saurait parce que le clientélisme et la démagogie n’auraient plus cours. En attendant, continuez à bercer votre majorité assoupie dans le train des dépenses improductives, parce que votre retraite venue, vous ne serez pas sûr de la percevoir, vos enfants et petits enfants, eux, ne vous feront pas des compliments sur l’ampleur de la dette que vous leur accumulez comme un legs empoisonné.
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