J’habite une drôle de ville (suite)

J'habite une ville où l'on nous fait briller tous les charmes d'une future zone d'activité commerciale : les Gabins. On nous lance même la concession d'aménagement, c'est le contribuable qui paye. Comme par hasard, des 3 entreprises candidates, les deux plus solides retirent leur candidature du marché de service public pour laisser la place à celle qui était déjà en dialogue avec les services municipaux. Bizarre ! Bizarre!

Blog candidat municipales Salon de Provence - SANS RANCUNE

Quoiqu'il en soit on lance tous ces frais et cependant l'experte commissaire enquêteur du tribunal administratif émet un avis défavorable qui compromet l'avenir de cette zone. Et bien figurez-vous que j'habite une ville où le maire déclare cette experte incompétente : « c'est une femme et elle est bien jeune » ! Vous vous rendez compte, elle ne rentre pas dans les vues du roitelet local : C'est un crime de lèse-majesté !

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Malheureux Salonais, à l'approche des élections on vibrionne, on gesticule beaucoup, on fait beaucoup de bruit, beaucoup d'effets de manche et comme d'habitude, rien ne se passe et l'on nous mène gentiment en bateau.

J'habite une ville où les gens qui la gèrent sont de tristes sires et l'avenir est bien compromis. Mais rassurez-vous, aux dernières nouvelles, leurs affaires personnelles et celles des membres de leurs partis vont très bien. Ils ont trouvé du travail pour leurs proches et leurs copains/copines, devinez où ? (Une liste non exhaustive est hélas en cours d'établissement).

Si vous avez reconnu cette ville comme étant Salon de Provence ça n'est pas hélas ni le fait du hasard ni une simple coïncidence. A Salon, aux dires des professionnels qui la connaissent bien : « c'est bien pire qu'ailleurs ».