Insécurité encore et toujours !!!

« Une dame de 75 ans attaquée chez elle, avenue Georges Borel, molestée par deux voyous qui en voulaient à son argent … », « Un couple de danois, victime d'un vol à la portière sur un rond-point de la ville », « L'école primaire des Bressons vandalisée … » Rémignon Salon 2008 : l'intégrité

Quatre fait-divers pris au hasard dans la presse régionale. Le petit Larousse donne du fait-divers la définition suivante: "événement sans portée générale qui appartient à la vie quotidienne". Ceci était peut-être vrai il y a cinquante ans, lorsque le vol d'une pomme était effectivement un fait-divers mais aujourd'hui, pouvons-nous réellement penser que l'agression d'une vieille dame puisse laisser insensible l'ensemble de la population âgée de la ville ? Non, bien sûr !

Municipales Salon 2008 - Jean Rémignon

Parlons maintenant d'un petit quartier de Salon, celui qui entoure la place des "Anciens Combattants d'Afrique du Nord", un quartier sans histoires il y a quelque années et qui devient très difficile à vivre. Les riverains de cette place en ont assez !
Dès la tombée de la nuit, elle devient tout à la fois piste de vitesse automobile, piste de gymkhana, lieu de concerts sauvages, bar en plein air et commerce de drogue. Il est à noter que les bouteilles de verre vides finissent généralement en mille particules harmonieusement réparties sur la place (qui rappelons-le, est un parking). Il est difficile de croire qu'un aussi petit quartier puisse compter une telle densité de futurs champions de rallye automobile !

A quant le premier mort ?

Les auteurs de toutes ces facéties ? Des « jeunes déjà connus des services de police », des sauvageons quoi…- Jean Rémignon a raison

Monsieur le Maire a dit récemment, n'être pas responsable de la sécurité de la ville. Voilà une déclaration qu'il devra réitérer lors de sa prochaine campagne pour les élections municipales, gageons qu'il fera un tabac !! En disant cela, il n'a pas tout à fait tort mais alors pourquoi prend-il à son compte les bons résultats lorsque, exceptionnellement, il y en a ?