Lettre à Michel Tonon,maire de Salon de Provence

Lettre de Jean Rémignon à Michel Tonon, maire de Salon de Provence

Salon de Provence, le 28 octobre 2009

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Monsieur le Maire,

C'est avec beaucoup d'étonnement que nous constatons dans les dernières éditions du journal municipal de Salon de Provence, que la page réservée à l'expression de l'Opposition est partagée avec l'expression de la majorité.

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Je suis choqué que, disposant de tout le journal pour l'expression de votre majorité, vous veniez encore subtiliser à l'opposition la moitié de la page qui lui est légalement réservée, en vertu des dispositions de l'article L2121-27-1 du CGCT.

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L'article L2121-27-1 du CGCT, créé par la loi n°2002-276 du 27 février 2002 - art. 9 dispose que "dans les communes de 3500 habitants et plus, lorsque la commune diffuse, sous quelque forme que ce soit, un bulletin d'information générale sur les réalisations et la gestion du conseil municipal, un espace est réservé à l'expression des conseillers n'appartenant pas à la majorité municipale".

Je pensais en particulier que, depuis le jugement rendu le 24 mars 2005 (n°0202255) par le Tribunal Administratif de Rouen, et le jugement rendu le 4 novembre 2008 (n°0605594) par le Tribunal Administratif de Montpellier, vous aviez à coeur de respecter les régles les plus élémentaires de la démocratie.

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C'est pourquoi j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir dans l'avanir, respecter la règle voulue par le législateur et ce, au plus tard à compter du 1er janvier 2010, et vous remercierais de bien vouloir laisser la page entière à la tribune de l'opposition.

Dans le cas contraire, je me verrais dans l'obligation de saisir le Tribunal Administratif afin de faire respecter à Salon, le droit de l'expression de l'opposition dans le journal municipal "Ensemble".

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes salutations distinguées.

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Suite à la réponse du maire qu'il ne nous ai pas possible de publier ici, voici ci-dessous celle envoyée au maire de Salon.

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Monsieur le maire,

Je suis très étonné de votre réponse très partielle, car elle concerne l'espace réservé à l'opposition mais en aucuncas, le droit que vous vous êtes arrogé pour vous et votre équipe depuis votre réélection de participer à cet espace réservé exclusivement à l'opposition.

Malgré cela, dans votre réponse, très ponctuelle et très partiale, laissez moi vous faire remarquer que le règlement intérieur rédigé à votre initiative est très en deça du droit prévu par le législateur pour l'opposition. C'est vrai que de nombreux jugements récents, ont permis de bien préciser ces droits de l'opposition. Il serait peut opportun de songer à modifier ce réglement afin de respecter un minimum de démocratie dans notre ville.

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Je suis d'ailleurs très inquiet pour l'avenir de la démocratie à Salon quand je songe que vous considérez le règlement émis par vous et votre équipe, comme plus important que la volonté et l'esprit du législateur. Seriez-vous au dessus des lois ? D'ailleurs comme le souligne très bien votre réponse, force est de constater que vous vous êtes broné à citer à la lettre un article du règlement intérieur qui ne dépend que de vous et qui n'a pas évolué depuis 2001. Vous ne vous souciez en aucune façon de l'esprit démocratique qui devrait régner dans notre ville et des droits de l'opposition que vous êtes sensé protéger, alros que vous n'avez fait que les bafouer en d'innombrables circonstances depuis votre réélection.

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C'est ainsi que , à l'époque, en 2001, il y avait trois groupes d'opposition. Ce qui fait qu'hypocritement, vous avez divisé par trois les droits de l'opposition qui maintenant est unie. Vraiment vous utilisez des méthodes mesquines, iniques et indignes d'un élu du peuple pour supprimer les droits de l'oppostion. Heureusement nous sommes dans une démocratie vivante et j'ai pleinement confiance dans la justice de mon pays pour que cesse vos méthodes fascisantes et les crimes que sans cesse, vous osez imaginer contre la démocratie.

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Dans tous les cas, et parce que vous limitez, voire supprimez les droits de l'opposition, et parce que vous utilisez pour vous-même la partie dénomé hypocritement "tribune", réservée exclusivement à l'opposition, je maintiens ma résolution de saisir le tribunal administratif afin de faire respecter dans l'avenir les droits les plus élémentaires de l'opposition à Salon.

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Ceci bien sûr, dans le cas où les choses resteraienten l'état et ou il ne serait pas remis en bon ordre par vous d'ici janvier 2010. Les délais sont peut être excessifs mais, contrairement à vous, ils affichent notre parfait esprit de tolérence.

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Veuillez agréer monsieur le Maire, l'expression de mes salutations distinguées.

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Jean Rémignon

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Arrêtons de bafouer la démocratie à Salon

Depuis sa réélection monsieur Tonon ne se sent plus. Un autre enseignant socialiste et hypocrite à en son temps donné l’exemple de la dictature en Italie : il s’appelait Benito Mussolini.

Jugez vous-même :
Depuis se réélection, monsieur Tonon profitant du fait qu’il n’y avait plus qu’une seule opposition unie, utilise pour ses amis la page du journal municipal « Ensemble » réservée exclusivement à l’opposition. Tout le reste du journal ne lui suffisant pas ! Ayant par lettre jointe dénoncée cette faute grave contre la démocratie, il fallait bien m’accuser de quelque chose et me menacer de ses foudres. Pourquoi cacher à tous le vrai motif ? Parce qu’il est accablant et que l’on est très faux cul chez monsieur Tonon.

Après la faute contre la lettre, la faute contre l’esprit. Pour la deuxième fois, monsieur Tonon a utilisé « la Tonette de service » pour se faire poser une question en conseil municipal et bien sûr préparer sa réponse. Vaste hypocrisie, crime contre l’esprit cette fois. Bonne méthode mussolinienne pour bafouer les droits de l’opposition.

Parlons un peu du fameux mot lâché lors du conseil municipal. C’est vrai qu’il n’était pas très malin, surtout lancé face à un maire qui ne comprend que son propre humour. En fait la remarque s’adressait à mes voisins et concernait la banderole « Salon ville amie des enfants ». En réalité, je cherchais le mot choc, car je voulais souligner encore, l’aspect totalement fascisant de la motion proposé qui attaque en terme grave le gouvernement. Comme si le rôle du conseil municipal n’était pas avant tout de s’occuper des affaires de la ville et ne devait pas être totalement à l’abri des querelles politiciennes nationales. Hélas avec notre Mussolini en herbe qui préside le conseil municipal, nous aurons bientôt la salle du conseil décorée, aujourd’hui avec le drapeau de l’Unicef et demain avec le drapeau du parti socialiste ou je ne sais encore quel mouvement. Tant qu’il s’agit d’organisations humanitaires ou d’ONG ça n’est qu’un demi-mal.

Monsieur Tonon, c’est bizarre, à des idées généreuses à exprimer, mais à quel prix. Rassurez-vous, cela ne l’empêche pas de passer à la caisse à la fin du mois. Nous au moins dans l’opposition nous ne coûtons rien aux contribuables salonais.
Alors monsieur le maire un peu moins de manigances fascisantes et un peu de travail sérieux pour Salon et les Salonais s’il vous plait. Vous êtes payé très grassement pour cela.


Jean REMIGNON