L'ordre juste, c'est quoi ?

Prochainement dans le journal du maire Ensemble:

Lorsque paraîtra cet article, les différents scrutins nationaux seront passés. Il ne faut pas être grand clerc pour savoir d'ores et déjà que notre municipalité est archiminoritaire et que les salonais comme tous les français, ont rejeté tous ces élus qui gaspillent l'argent public, qui jettent l'argent du contribuable par les fenêtres en multipliant les frais de représentation et les journaux pour manipuler l'opinion de façon outrageante. Fini monsieur le maire, toutes ces manœuvres, toutes ces gesticulations pour nous faire croire que vous défendez le bien commun alors que vous ne pensez qu'à vous servir et à vous faire valoir. Michel Tonon maire de Salon de Provence

La dernière manipulation en date a consisté à faire démarrer des travaux à la Gandonne pour nous faire croire que l'on refusait du monde, que les entreprises se bousculaient pour s'installer. Manque de chance, le jour même où vous faisiez votre cinéma, l'entreprise la plus proche Nexia fermait ses portes. Au lieu de faire cette gesticulation, vous auriez été plus utile à vous battre pour sauver l'agence salonaise de Nexia. Mais on ne peut pas être et paraître. Il faut choisir. Voilà bien le symbole de l'équipe en place depuis plus de 6 ans, pour le malheur de Salon : paraître, parader pour tromper les citoyens. Le pays salonais se meurt mais rassurez-vous, les élus, eux, vivent bien. Je n'en rajouterai pas plus : on ne tire pas sur une ambulance…

de Salon de Provenc

Salonaises, salonais, passez de bonnes vacances d'été mais ne perdez pas de vue qu'il sera à la rentrée, plus que temps de préparer l'avènement d'une équipe qui ramènera à Salon, la richesse, la vérité, l'efficacité, qui sortira notre ville de sa torpeur et de sa pauvreté. C'est peut être cela l'ordre juste dont on nous a tant parlé.

Dans tous les cas cet ordre juste, ce n'est sûrement pas ce que nous connaissons à Salon car depuis tant d'années, pour son malheur, notre ville connaît le désordre injuste, le paraître et non l'être. C'est une situation qui ne profite qu'aux privilégiés et à leurs petits copains mais jamais aux salonais et surtout pas aux plus modestes.